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jeudi 21 novembre 2024

Port Camargue: surveiller 5000 bateaux

Plus grand port de plaisance d’Europe, Port Camargue affiche 60 hectares de bassins et 5000 places à flot. Des places convoitées, la liste d’attente est longue. Une équipe d’une vingtaine de personnes se relaie jour et nuit pour surveiller bateaux et infrastructures. Rencontre avec le chef de port.

Un bureau aux allures de cabine de pilotage avec d’immenses baies vitrées qui donnent sur les bateaux , non, les hommes chargés de la surveillance du port n’en font pas le tour en scooter ou en rollers. Au mur, un écran est relié à diverses caméras qui balaient la zone portuaire.
» C’est de l’instantané, on enregistre rien » précise Arnaud Teissonniers le chef de port. Ils sont 18 à se relayer jour et nuit et 7 jours sur 7.  Il faut non seulement surveiller mais aussi répondre aux demandes des occupants des bateaux qui peuvent y résider.
Les mêmes soucis qu’en copropriété
Et cela engendre les soucis qu’on retrouverait dans une copropriété:  les pannes diverses, les  déchets  , les conflits de voisinage. Le port est au top côté confort avec une navette gratuite et des prêts de vélo. Très prisé  pour ses installations mais aussi sa situation en Camargue et à proximité de la région PACA , la liste d’attente se monte a 800 dossiers. La grande majorité des plaisanciers viens de Lyon et alentours, puis des suisses, allemands et hollandais.

La capitainerie aux allures de poste de pilotage

L’été,  l’équipe est renforcée de 4 personnes «  mais en hiver et surtout à partir du 15 décembre nous entamons une période chargée avec le renouvellement des places et nous faisons également  les encaissements des sommes dues » explique le chef de port. Autre souci sur un port de  5000 bateaux, surveiller les épaves « certains bateaux sont abandonnés car les propriétaires décèdent et les  héritiers n’en veulent pas. Selon l’état du navire on tente de trouver des solutions pour le faire racheter ou l’envoyer à la casse« .
« Oui c’est parfois intense mais quant on a la chance d’avoir cette vue »  conclut  Arnaud Teissonniers. Il est 16H00, un samedi de fin novembre et déjà trois plaisanciers patientent dans les couloirs.

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