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Montpellier
jeudi 21 novembre 2024

Termes de pêcheurs occitans et catalans

 

Recueil des termes occitans des pêcheurs et marins, noms des bateaux, engins de pêche, poissons  et vents.

Aigos-mortos s.
f. pl. partie du bateau qui plonge dans l’eau.
Agoutal s. m.
écope à main. Dérivé de agoutà, épuiser; du
latin gutta, goutte.

Amadiè
s. m. var’angue, membre de la
quille
d’un bateau. Du
latin materium En vieil occitan madier, espagnol madero, fr.
madrier.
Amainà
v. a.
et
n. amener,
abaisser les voiles. Du latin inva.
ginare par
l’intermédiaire de l’italien ammainare.
Amploio
s.
f. petite sardine (Leucate). A Nice: amplova,
anchois. Catalan: amploia, espèce de poisson plus petit
que
la
sardine et
sans
écailles.
Amoulà
v. a.
lâcher; faire
passer
le filet à la personne
chargée de le
lancer.Amoulat encroutz, position de la voile calée.
Du latin mollis, souple. En catalan amollar,
en
italien mollare.
Aachoio
s.
f. anchois. De l’espagnol anchoa, du grec
aphuê
par
le bas-latin *apiua.
Anguiaio s.
f. anguille. Syn. andialo, endiala. Du latin an
guilla. La petite anguille est appelée anguialou.
Anteno s.
f. antenne, vergue
qui soutient la voile latine des
bateaux de pêche.
Antenant s. m.
ralingue qui fortifie le bord de la voile latine
placée le long de l’antenne.
Arescà
v. a.
appâter. Du latin adescare, ancien occitan
azescar.
Arcèli
s. m.
clovisse, mollusque (Topes decussata). Du latin
Arcella.
Armai s. m.
partie du filet de pêche appelé batudo. Dérivé de
armo, arme.
Armèlo
s.
f. partie du gouvernail, désigne probablement l’anneau
qui reçoit le mamelou ou
agulhot du gouvernail plutôt
que
ce
mamelon lui-même. Du latin armilla,
anneau.
Arrasà v. n.
et
a.
baisser légèrement
une
voile. Du latin ad +
rasu + are.
Art s. m. grand filet constitué
par une
manche munie de deux
ailes destinées à
amener
le poisson. Il est utilisé dans la pêche
à la traîne. Du latin
ars,
artis. Catalan art. -Aubà
ou
albà
s. m.
hauban, corde qui sert à fixer l’antenne
sur
le mât. Syn. trosso. Du néerlandais hobant
par
l’intermédiaire du français. Espagnol obenque, même origine.
Aufo
s.
f. sparte qui sert à fabriquer des cordes et des filets. De
l’arabe Halfa.
Aumalhado ou
armalhado
s.
f. sorte de maille de filet. De
armo, arme ou
d’après Mistral de aut, haut et malhado, maille.
Syn. mairado (Montpellier).
Aurado
s.
f. daurade, poisson (Chrysophris
aurata). Diminutif auradelho (Leucate).
Aure
ou
aubre
s. m.
mât. Du latin arborem.
Avarà
v. n.
et
a.
mettre une
embarcation à la
mer. Provencal
varà, catalan
avarar,
espagnol
varar, italien
varare.
Du
latin
vara,
perche.
Bago s.
f.noeud qui sert à réunir les cordes du filet de pêche.
Du néerlandais bagge,
anneau.
Banc d’albourà
s. m.
banc percé d’un trou dans lequel on
place le mât du bateau. Albourà pour
aîbourà du latin vulgaire
*arborare, dresser. En espagnol arbolar, mâter; catalan arborar,
même sens.
Barbèu s. m. gros rouget (Mullus barbatus). Ce mot a
subi
l’influence du provençal;
en
languedocien,
on
aurait barbèl.
Barcarés
s. m. ce
mot désigne,
sur
les côtes de la Méditerranée, l’endroit où sont amarrées les barques de pêche. Du
latin Barca + aricium.

Batudà
v. n.
pêcher à l’aide du filet appelé «batudo ».
Batudo
s.
f. filet vertical monté sur
cordes, muni de flotteurs
de liège
et de plombs. Il
a
25
m.
de long et des mailles de
0 m.025. On assemble plusieurs de
ces
filets. Sert à pêcher dans
les étangs. Catalan batuda.
Baudroi
s. m.
baudroie (lophius piscatorius). Dérivé probable du latin puis, pultis
x
germanique. Brod d’où les formes
variées bouldro, bÓudro, baudro, braiado, baldro,
vase,
bourbe.
Bendo
s.
f. ralingue qui fortifie le côté perpendiculaire de la
voile latine.
Bernât l’ermito
s. m. pagure.
Beto
s.
f. barque plate de pêche de 5
m.
50 de long et de
1
m.
40 de large environ. Cette embarcation est utilisée
par
les
pêcheurs des étangs. Probablement de l’ancien anglais bât.
Betou
s. m.
bateau de pêche
un peu
plus petit
que
la «beto »,
de 4
m.
25 de long et de 1
m. 10 de large. Syn. nègo-fol.
Betouno s.
f. bateau de pêche de dimension intermédiaire
entre la beto et le bétou.
Butado
s.
f.
muge.
Bichut
s. m.
ascidie (Microsmus vulgaris). Syn.
viúlet.
En
provençal vichet. Du latin vectis.
Biou
s. m.
murex, coquillage. Ce mot désigne aussi le buccin.
Bogo
s.
f. bogue, poisson (box vulgaris).
Bol
s. m. coup
de filet; produit de la pêche. Du latin boius,
coup
de filet,
grec
bolos.
Bord s. m.
bordage du bateau. Faire
un
bord, louvoyer.
Bornhe adj. borgne. A
cap
bornhe, à l’aveuglette,
genre
de
pêche à la fouine
pour
prendre les thons.
Bouis s. m. canard à
cou
vermeil. Ce mot désigne divers
anas
et fuligula.
Bouldroi
s. m. nom
de la baudroie à
Leucate.
Bouliech
s. m. filet de pêche analogue à
l’art;
autrefois uti-
lisé à Bages. Même étymologie
que
Bol. Catalan Boiitx, fr. boulier.
Boulhabaisso
s.
f. bouillabaisse,
soupe
de poisson préparée
avec
diverses espèces de poissons et fortement épicée
que
l’on
verse sur
des tranches de pain frottées d’ail; voir chollpin.
Boulherot s. m.
petite seiche (sepiola yulgaris).
Bounhou
s. m.
gobie buchotte, poisson (gobius minutus). A
Sète: mounhoii.
Bounitou
s. m. gros maquereau (Scomber sarda). Catalan
Bonitol.
Bourdigo s.
f. sortes de
parcs
permanents formés
par
des
palissades de
roseaux
et de joncs qui permettent d’emprisonner
les poissons et de les capturer ensuite à l’aide d’un truble.
On les établit dans les
graus
qui font communiquer les étangs
avec
la
mer. A. Dauzat fait
dériver
ce
mot du celtique borda,
massue.
Bourdo
s.
f. cardium, mollusque.
Bourrido s.
f. mets constitué
par
des anguilles cuites
avec
des
pommes
de terre. Il diffère de la bourrido provençale qui
est
une soupe
de poissons à l’ailloli.
Boursal s. m.
manche de la guionette qui fait partie des
pantanos. Dérivé de bourso, bourse.
Brasso s.
f. brasse,
mesure de longueur utilisée
par
les pêcheurs de 1
m.
75 environ. Du latin bracchia.
Cabot
s. m. muge (Mugil).
Caboto
s.
f. grondin gris (Trigla corax).
Caboto roujo
s.
f. grondin
rose
(Trigla milvus).
Calà
v. a.
placer les filets. Du greco-latin calare. Italien calare,
catalan calar.
Caladou
s. m.
endroit où les pêcheurs tendent leurs filets.
Dérivé de calà.
Calamarino
s.
f. encornet, calmar de petite dimension (boligo
vulgaris).
Calamàs
s. m.
même
sens que
le précédent.
Du latin calamarius, boîte à
roseaux
à écrire, italien calamaro, encrier;
ce
mot a
servi à désigner métaphoriquement le
céphalopode à
cause
du liquide noir qu’il répand lorsqu’il est
attaqué; il est d’origine italienne.
Calés
s. m.
Celui qui tire la traîne
sur un
bateau de pêche.
Au
propre ce
mot signifie trognon et
au
figuré
personne
stupide.
Ici ouvrier
non
qualifié,
sans
compétence spéciale. Du latin
callus.
Calucho
s.
f. petite traîne. Ce filet n’a
que
80
ou
100 mètres.
Syn.
prov.
Cambaroto
s.
f. crevette Syn. gambe. Du latin gammarus,
cammarus,
même sens.
Cambet
s. m. syn.
du précédent.
Canabèlo
s.
f. anguille fine de dimension
moyenne. Ce mot
est probablement
une
déformation de callavèro,
roseau,
anguille
de la
grosseur
d’un
roseau.
Il existe
un
poisson du nom
de
canadèlo, qui n’est
que
le diminutif de
cano, roseau.
Cancreto s.
f. crevette.
Canos
s.
f. pl.
anneaux
de bois de 0
m.
25 de diamètre placés
à la joncion des différentes pièces des bras du filet.
Cap
s. m.
partie de la tiradouiro, bout de corde reliant las
orsos
à la malho, corde servant à tirer le filet.
Cap de ferre
s. m.
corde de l’ancre.
Capelà
s. m.
capelan, poisser (gaddus minutus).
Capioun
s. m.
haut de l’étrave.
Cargau de
mars. m. conque ou
vénus, mollusque de
mer.
Carrés
s. m.
anguille verte et grasse.
Caubèl
s. m.
poisson tué
par
le froid. Cauvet, cauvel,
nom
de
bœuf de couleur blanchâtre. Du latin calvus, chauve.
Caucet
s. m.
pièce de bois rapportée
au
bout du mât dans
laquelle est placée
une
poulie qui sert à lever
ou
à abaisser la
voile. Syn.
prov.
gauto. Du latin calx, calcis, talon, pied, bout
de branche.

Cavilhot
s. m. cabillot
ou
chevillot, cheville de bois
ou
de fer
placée à l’arrière du bateau
ou
vient s’attacher la corde de la
voile.
Cers
s. m. vent d’ouest. Du latin circius,
venu
probablement
du gaulois. Syn. bardanis, pounent.
Chaval de
mars. m.
hippocampe poisson (hippocampus brevirostris)
Choucho
s.
f. raie aigle, poisson (raja aquila). En catalan:
milana.
Choupin
s. m. tranche de pain frottée d’ail qui sert à faire la
bouillabaisse. Dérivé de choupà, tremper. Du germanique
suppa.
Chourmo
s.
f. équipage d’un bateau de pêche. Du grec
Keleusma, italien rfurma, catalan Xusma. Mot venu par
l’italien.
Cigalo
s.
f. langoustine.
Clavà
s. m.
barre de bois de 0
m.
75
sur
laquelle est fixée la
deuxième maille du bras du filet appelée clavelenco. En catalan
de Tortose clavà, extrémité du filet. Du latin clavis.
Clavelado
s.
f. raie (raja clavato).
Clavelenco s.
f. dernière maille du bras du filet fixée
sur
le
clavà.
Col
s. m.
partie évasée de la manche qui relie celle-ci
aux
ailes du trabacou.
Cosso s.
f.
cosse, anneau
de fer renforçant l’oeillet d’une
voile. Dispositif qui sert à fixer l’antenne
sur
le mât à l’aide de
la trosso. D’après Dauzat, du néerlandais Kous (tiré du vieux
picard calce, chausse).
Coudoulo s.
f. endroit où l’eau est profonde entre deux
secs
(écueils à fleur d’eau). Du latin cotulus.
Cougo-negre s. m.
variété de daurade ayant
une
raie noire
avantla
queue.
Cougot
s. m.
corde
sur
laquelle sont fixées les dernières mailles de la manche du filet. Diminutif de
cougo, queue.
Du latin
cauda.
Cougueiril
s.
in. extrémité de la manche d’un filet à laquelle
est fixée la corde attachée
au
piquet. Même étymologie
que
le
mot précédent.
Coungre s. m. congre,
poisson. Du latin congrus. Mot occitan passé
au
français.
Courredous
s. m.
pl. bordage, partie supérieure qui
recouvre
la membrure du bateau et qui supporte les tolets. Du latin
currere.
Courrent
s. m. courant marin; on
distingue le courrent de
garbÍ, courant d’Ouest et le courrent de levant, courant d’Est.
On appelle courrent d’espallo l’absence de courant.
*
Courrentilho s.
f. pêche
au
thon à l’aidé d’un grand filet
flottant qui dérive
avec
la barque
sous
l’action du courant.
Dérivé de courrent.
Coupalhou
s. m.
filet destiné à la pêche
aux
anguilles, sorte
de truble. Mistral signale
un
filet appelé coulp (Narbonne) dont
coupalhou est le dérivé.
Coutèl
s. m. couteau, coquillage du genre
solen.
Coutèl
s. m. morceau de plomb fixé
sur
la manche du filet
pour
la maintenir ouverte.
Crabo
s.
f. chèvre de
mer, hyade.
Cranc
s. m.
crabe. Du latin
cancrum,
accusatif de
cancer.
Cranquet
s. m.
crabe, diminutif de
cranc.
Crosso
s.
f. perche, gaffe. Du germanique *Krukk.ia influencé
par croc.
Crouquet
s. m. hameçon. Catalan croquet. Dérivé de
croc.
Cuiouleto
s.
f. manche du trabacou. Ondistingue la cuiouleto
mestro et deux cuiouletos dites bandos. Diminutif de
couo, cuo,
cuio,
formes diverses
du latin cauda,
queue.
On pourrait admettre aussi
un
diminutif de cucullus;
en
vieil occitan cogula.
Daufi
s. m.
dauphin (Delphinus Delphis).
Daurado
s.
f. daurade, poisson (chryso phris aurata). Du latin
deaurata, le mot français est emprunté à l’occitan.
Dalots s. m.
pl. ouvertures pratiquées dans le
paro-mar pour
faire écouler l’eau de la tille. Il
en
existe deux à côté de la
partie supérieure des murguetos. Dérivé de dalle, le mot est
emprunté
au
néerlandais
par
l’intermédiaire du français.
Dito s.
f. enchère. Du latin dicta. Le mot est employé dans la
vente du poisson à la criée.
Douaniè s. m.
poisson de rocher.
Drisso s.
f. corde qui sert à hisser la voile. Du latin Directiare
par
l’intermédiaire de l’italien drizza de drizzare. Catalan
drissa.
Eissircc, issalot
s. m.
siroco, vent du Sud-Est. De l’arabe
shoruq, vent du Sud-Est.
Embassà
v. a. ranger
les filets dans le bateau de pêche.
Enger,
s. m.
filet servant à
cerner
le poisson
au
milieu d’un
étang. On capture le poisson dans l’enceinte formée àl’aide de
l’épervier
ou
de la
«cage».
Du latin ingenium.
Escaveno
s.
f.
ver
qui sert d’appât
aux
pêcheurs. Provençal :
escareno.
Escar’po
s.
f.
carpe,
poisson.
Escasso s.
f. planche de la
coque
du bateau qui relie la
proue
à la
poupe.
Du germanique skatja.
Escaume s. m. tolet, cheville à laquelle est attaché l’aviron.
Autre forme languedocienne
escamp, ancien occitan escalm,
catalan escàlam. Du latin scatmus (mot grec), cheville
pour
l’aviron.
Escoto
s.
if. corde qui fixe le coin inférieur de la voile
au
cabillot placé à l’extrémité de la
poupe.
Catalan et espagnol
escota. Du néerlandais schoote, scandinave skaut. En fr. écoute
ou
escotte (forme méridionale).
Escourpo
s.
f.
rascasse
(scorpaena porcus). Du latin scorpium
Provençal rascasso,
catalan, escorpi, rascassa,
s. m.
épervier, filet circulaire. Du germanique
sparwari.
Espigot s. m.
allonge qui
se
place à l’extrémité de l’antenne.
Du latin spica, épi. Comparer avec
espigou, pièce qui
sert à
allonger le timon de la charrue (Mistral).
Espioun
s. m.
filet utilisé
dans
la pêche à la sardine
ou
pêche
«al sardinal ». Catalan espiÓ. Prov. sardinal.
Estelc de
mar s.
f. astérie (asteria astropecten).
Estrop
s. m. anneau
de cordage qui sert à fixer la
rame sur
le tolet. Du latin stroppus corde,
Fagots
s. m. pl.
genre
de pêche
aux
anguilles des étangs que
l’on pratique
avec
des fagots de branchage. Mot provençal
ou
italien passé
en
français. Du latin hypothétique facus du
grec
phakelos.
Femèlo
s.
f.
anneau
de fer qui reçoit le mamelon du gond du
gouvernail
ou
aiguillot.
Ferre
s. m. ancre,
grappin.
Fitouiro
s.
f. fouine, fourche
en
fer, trident
pour
la pêche.
Du latin hypothétique fictoria dérivé de fictus de figere. Provençal fichouiro, catalan fitora.
Fousco
s.
f. obscurité, nuit noire
sans
lune qui favorise la
pêche. Du latin fuscus. Catalan fosca.
Gàbio
s.
f. filet cylindrique formé
avec
des
cerceaux
de bois
qui sert à
ramasser
le poisson dans la pêche à l’engen. Du latin
cavus par
le dérivé
cavea.
Gandard s. m.
matelot qui traîne le filet dit «art» au
compte
d’un patron de barque (Cabanes de Fleury). Syn. traïnaire,
calés.
sens commun
de vagabond, fainéant,
vaurien. En catalan gandul. De l’arabe gandur.
Gangui
s. m.
filet traînant constitué
par une
manche de 10
m.
de long et de deux «bras », nappes
de filet vertical munies de
flotteurs
et lestées de plomb
que
l’on traîne à l’aide d’une
corde fixée à chaque «bras ». Ancien occitan gànguil, catalan
gànguil, bateau de pêche et filet. Du
grec ganganon.
Ganguilho
s.
If. plus petit
que
le gangui
pour
la pêche
aux
anguilles qui vont à la
mer de fin septembre à novembre à l’embouchure de l’Aude.
Ganhèl
s. m.
filet de pêche utilisé dans les étangs; il
se compose
d’une manche et de deux ailes. Il est fixe
ou
susceptible
d’être traîné.
,
Garbi
ou
grebi
s. m. vent du Sud, Sud-Ouest. De l’arabe garbi.
Gat
s. m. roussette, poisson (scyllium canicula). Syn. pastril.
Gatèu
s. m.
filet semblable à la gato (voir
ce
mot), mais plus
petit.
Gato
s.
f. filet traînant dont les mailles ont 0
m. 0018 de petites dimensions. Il est formé de deux ailes et d »une manche. Il
sert surtout à pêcher le jol (athérine d,e Roger).
Gavitèl
s. m.
espèce de bouée de liège
sur
laquelle
est fixée
une
clochette
ou une
vieille boîte de fer blanc qui sert à
marquer
l’endroit où
se
trouvent les manches d’un filet dormant.
Elle est attachée
au
cougueiril. Dérivé du latin gabata
ou
gabita
par
l’italien gavitello. Catalan gavitell. Le fr. gaviteau
vient du provençal gavitèu.
Girèlo
s.
f. girelle, poisson «Julis vulgaris).
Globes.
m.
filet de 22
m.
de long
et de 16
m. de large
que
l’on
pose en
travers de la rivière d’Aude
aux
Cabanes de Fleury. Ce
filet est placé horizontalement et
repose sur
le fond. Surla rive
gauche-il est fixé à deux poteaux, tandis
que sur
la rive
droite
il est attaché à d,eux treuils
ou
«tourniquets » qui permettent
de le soulever à fleur d’eau. Les pêcheurs vont recueillir le poisson
à l’aide d’une petite embarcation. Il est surtout utilisé dans
les nuits chaudes de l’été. Il
a
été employé aussi dans les
graus
des étangs. C’est un
engin interdit.
Globet s. m.
petit globe qui est manœuvré à l’aide d’une
perche à bord d’une nacelle. Les deux angles opposés sont placés
sur
deux perches
en
croix situées
sur
le bord de la rivière.
Goulos s.
f. pl. partie de la manche du filet formée
par
les
roudets qui la maintiennent ouverte. Du latin gula, gueule.
Gratiu s. m.
corde appelée ralingue qui renforce le bord
intérieur de la voile. Catalan gràtil, ralingue placée
sur
le bord
supérieur de la voile, espagnol grâtil, envergure, ourlet de la
voile. Dérivé probable du latin cratem, grille, claie et du suffixe
-île.
Grau s. m. grau; ce
mot désigne l’embouchure de l’Aude et les
canaux
qui mettent les étangs
en
communication
avec
la
mer.
La forme occitane normale serait
gra; grau est dû à l’influence
du catalan. Diminutif grasèl. Du latin gradum, passage.
Grèc
ou gregau s. m. vent du Nord-Est.
Grounhou de
mars. m.
gobie.
Guiouneto
s.
f. partie du dispositif de pêche appelé pantanos.
La giouneto est constituée
par une
manche à deux boursals.
Dérivé de guià
pour
guida, guider.
Iranho
s.
f. vive, poisson (trachimus draco). Du latin aràcnea,
araignée.
lsaà
v. a.
hisser. Du suédois hissa. Italien Issare, Espagnol
izar.
Issalot
s. m. autre forme de eissiroc, siroco.
Juèl s.
m.
athérine de Boyer, poisson. Syn. Juvil à Narbonne.
Origine obscure.
Labech
s. m. Syn. bech, lebet, vent du Sud-Ouest. Du latin
Ilba, tibis, libien
ou
vent
deLibye,
par
l’italien libeccio (lat.
vulg. libycius).
Lambran
s. m. homard (homarus vulgaris). Syn. Ligoumbau.
Ces formes dérivent du latin locusta influencé
par
d’autres
mots:ligusticus, ligurien; lupus, loup; longobardus, lombard
etc.
Langousto s.
f. langouste, crustacé. Du latin locusta » sauterelle.
Lesao
s.
f.
muge.
Levantol
s. m. vent d’Est.
,, »
,-
Lieùtenents s. m.
pl. filet à deux manches et deux ailes. N’est
plus usité. Mot emprunté
au
français.
Ligoumbau
s. m.
homard. Voir lambran.
Limando
s.
f. limande, poisson (Platessa
limanda).
Lis&o
s.
if.
muge.
Loubarrou
s. m.
bar, poisson (Labrus lupus). Du latin lupus
combiné à l’augmentatif
— arrou
d’origine ibérique. Catalan
llobarro.
Loup
s. m.
mulet, poisson.
Lum
s. m.
lumière,
genre
de pêche qui
se
pratique
au
flambeau et à la fouine.
Ma de ferre
s.
f. sorte de fourche à cinq branches recourbées
qui sert à la pêche
aux
moules, littéralement : main de fer.
Magistrau ou Maristrau
s. m. vent du Nord. Nord-Ouest. On
dit aussi terraI, vent terraI. Du latin magistralis.
Malho s.
f. corde qui sert à traîner le filet. Du latin macula.
Maitilhou
s. m.
patelle, coquillage. Syn. Arapédo alaped’o; du
grec
lepas, lepados.
Marcho-piè (gallicisme)
s. m.
petit plancher triangulaire qui
oouvre l’arrière du bateau entre le gouvernail et le
senou.
Margo s.
f. manche du filet. Du latin manica. Syn. cuiouleto,
pantano.
Mari s. m.
marin, vent d’Est, de la
mer.
Maserou s. m.
anguille fine à chair ferme, dite aussi masèro.
Du latin
macerare, rendre compact (Mistral).
Matafius s. m.
pl. garcette, corde servant à attacher la voile
à l’antenne. Composé de matà ou
batà etde fioun(prov.), cordelette. Catalan: abadafions, batafions, matafions.
Matinado s.
f.
coup
de filet qui précède
immédiatement
l’aube
à la pêche à la traîne.
Merlan s. m.
merlan, poisson (Merlangus).
<
Meteto
s.
f. melette, poisson (Meletto phalarica). Désigne
par
extension tous les petits poissons.
Metge s. m.
demoiselle (cepola rubescens). Du latin medicus,
médecin; c’est aussi le
sens
du mot en
langue d’Oc.
Mijà s. m.
dernier cercle de la manche à l’endroit où elle
se
raccorde
au
col. Du latin mediamis.
Mijoul s. m. muge (mugil). Du latin mugilem. Catalan et
anc. prov.
mùjol.
Molo
s.
f. lune
ou
môle, poisson
Murguetos s.
f. pl. montants de bois soutenant le plancher
de la tille. Du latin murica, diminutif populaire de
mus, muris,
souris.
Nacèlo
s.
f. nacelle. Du latin navicella.
Nansos s.
f. pl.
nasses.
Désigne aussi la manche de certains
filets. Les
nasses
servent à prendre des homards et des langoustes.
Nègo-fol
s. m.
petit bateau, appelé aussi betou. Composé de
negà,
noyer
et fol, fou.
Orso s. f. gauche du bateau. Tirà de l’orso, aller
vers
le
vent. Las orsos,
cordes placées à l’avant du bateau
pour
maintenir la voile; les deux cordes qui relient la bandoulière de la
tiradouiro à la corde du filet traînant. Fr.
ourse,
Italien
orsa,
étoile; Catalan
orsa,
italien et espagnol
orza,
lof. Du néerlandais
lurz, à gauche.
Ost s. m.
corde fixée à l’arrière du bateau
pour
maintenir la
vergue.
Catalan osta, corde qui sert à
amarrer
la voile à la
poupe,
itague; ostada, corde qui sert à dresser les voiles; italien
ostaga espagnol ustaga. Du néerlandais tackel.
Oulo
s.
f. pot
en
terre. Dans la répartition du poisson pêché
la part de l’oulo représente la part destinée à la nourriture de
l’équipage.
Ourjau
s. m.
barre du gouvernail. Dérivé de ollrjà
pour
ourzà,
aller
au
lof, aller contre le vent. Voir orsa.
Padet
s. m.
poisson mal déterminé qui ressemble à la daurade. Du lang. padé, poêlon.
Pagèl
s. m. pagel, poisson (Pagellus). Diminutif pagèlhou
(Leucate).
Pal
s. m. piquet qui sert à fixer les filets formants.
Palaigc
s.
f. petite sole (solea vulgaris). Catalan palaia. Du
gaulois pelai-ca.
Palaigou
s. m.
petite sole.
Palamldo
s.
f. pelamide, poisson (Pëlamis sarda).
Palangre
s. m.
corde tendue perpendiculairement à%acôte
soutenue
par
des flotteurs de liège qui supporte des lignes
d’une brasse munies d’un hameçon. Chaque palangre est munie
de 500 à 1000 hameçons. Du grec panagron.
Pathou
s. m. plancher qui
recouvre
l’arrière du bateau jusqu’au voisinage du mât. Prov. paiàu,cat. pallol. Du latin palea
+ olum.
Palo-molo
s.
f. pièce de bois fixée
sur
les
varangues du fond
du bateau et percée d’un trou
pour
recevoir le tenon du mât.
Catalan paramola.
Palourdo
s.
f.
grosse clovisse.
Pam
s. m. empan, mesure de longueur de 22
cm.
environ. Du
latin palmus.
Panièro
s.
f. espèce de corbeille qui sert à pêcher les anguil-
les dans les étangs. Forme féminine du latin panarium, corbeille
à pain.
Pano
s.
f.
morceau de liège rectangulaire fixé
sur
les «bras
»
du filet
comme
flotteur. Du latin
pannus, morceau d’étoffe.
Paintano
s.
f. poche du filet appelé «trabacou»; sorte de
filet formé de deux ailes et d’une seule manche; dispositif de
pêche formant
un parc
utilisé dans les étangs. Du latin
panthera.
Paradièro
s.
f. filet perpendiculaire fixé
sur
des pieux qui
sert à diriger le poisson
sur
la manche du gangui
ou
du trabacou.
Dérivé de parà, tendre
un
piège. Du latin
parare.
Paro-mar
s. m.
pièce de bois placée
sur
le bordage du côté
de la
proue
destinée à rejeter l’eau des
vagues. Catalan paramal’.
Part
s. m. part de poisson qui revient à chaque membre de
l’équipage d’un bateau de pêche. On distingue la part de l’oulo
ou
pinhato, part
pour
la nourriture de l’équipage; part,Te bol,
part du patron, des hommes de bol et du gardo-fanau; part de
la chourmo, part de l’équipage; part du filet.
Passard
s. m.
barbue, poisson (rhombus laevis).
Syn.
pansard. Du latin panticem + ard, qui
a une grosse panse.
Pastril
s. m.
Roussette, poisson (Seyllium Canicula). Syn.
Pastre.
Patrou
s. m. patron de barque.
Pè de rodo
s. m. on
distingue le pè de rodo de davant, étrave;
le pè de rodo de darriè, étambot.
Peis d’espaso
s. m.
espadou, poisson (Xyphias gladius).
Peis-voulant
s. m. exocet (Exocetus volitans).
Peis luno
s. m.
môle
ou
poisson-lune. C’est
un
poisson de
forme circulaire.
Peissouniè
s. m.
poissonnier.
Pelouso
s.
f. raie batis (raia bâtis). Du latin pilosa.
Perjou
s. m.
perche
ou
gaffe. Du latin pertica + onem.
Perpeire
s. m.
très petite limande, poisson (Leucate). A Cette:
perpeira désigne divers pleuronectes.
Pèu-blu
s. m.
requin bleu (Carchirias glaucus).
Picado
s.
f.
genre de pêche
que
l’on pratique à l’aide du filet
appelé batudo. On opère
par
les nuits chaudes
en cernant le
poisson à la côte. Dérivé de picà, frapper.
Pièço
s.
f. filet rectangulaire de quelques mètres de haut et
de 50
m. de long
pour
la pêche
en mer. On réunit plusieurs
pièços
pour
la pêche
en commun.
On opère de 300 à 800
m.
du rivage.
Pinhato
s.
f.
marmite; repas
de l’équipage. Du latin pinea +
ata.
Pla
s. m.
fond du bateau.
Piano
s.
f. plie, poisson (platessa vulgaris).
Porto-peis
s.
f. bateau de trente
empans
semblable à la
traïno. Syn. bctrqueto.
Poto
s.
f. méduse, mollusque (Rhizostoma Cuvièri). Du lang.
pot, lèvre, bouche.
Poufre
s. m.
poulpe. Du latin pélypus. Le mot fr. est
emprunté
au
provençal.
Poujà
v. n.
obéir
au
vent. Dérivé du latin *podiare.
Pounent
s. m.
couchant; vent d’Ouest.
Primo
s.
f. premier
coup
de filet de la nuit dans la pêche à la
traîne.
Pro
s.
f.
proue.
Rajado s.
f. raie, poisson (raia clavata). Du latin ra,ia.
Ramada s.
f. sortes de
nasses
fabriquées
avec
des branchages
qui servaient à la pêche dans l’étang de Bages
au
xv’ siècle;
enceintes de pieux dans lesquelles
on
plaçait
ces «ramadas»;
droit
perçu par
le vicomte de Narbonne
sur
la pêche
avec ces
engins. Du latin
ramus.
Rasai
s. m.
espèce d’épervier
pour
la pêche. Prov.
resau,
cat.
rail. Du latin retiaculum.
Rasclou
s. in.
« carrelet, poisson.
Rat
s. m.
peut-être le rat de
mar de Sète (xyrichthys
moraciula).
Rem
s. m. rame,
aviron. Du latin
remus.
Remouli
s. m.
tourbillon de vent
ou
d’eau. De remoulinà,
tourbillonner; de mouli, moulin.
Respalmo
s.
f. planche placée perpendiculairement
sous
le
banc d’albollrà. Substantif verbal de respalmà, rebondir, dérivé
de palmo, balle.
Rià
s. m.
poulie à
gorge
placée dans le «caucet» au
bout du
mât.
Roucau s. m.
labre rayé et labre varié (Labrus lineatus, labrus
mixtus).
Roudàncio
s.
f. disque de liège
sur
lequel vient s’attacher
le
cap
de la tiradouiro. Il est fixé
sur
la corde qui sert à traîner
le filet. De rodo,
roue.
Roudet s. m.
cylindre de liège qui sert à maintenir ouverte
la manche du filet.
Rouget s. m. rouget, poisson (Mullus ruber).
Roumateu s. m. turbot, dérivé de
roun
et mieux roum
et du
suffixe atel, diminutif
sous une
forme provençale.
Roumatièro
s.
f.
filet destiné à capturer les turbots. Dérivé de
rhombus.
Roun
s. m.
turbot, poisson (rhombus maximus). Du latin
Rhombus. Syn. Roun clavelat.
Sabre
s. m.
espèce, de sabre de bois qui sert à
frapper l’eau
des étangs
pour
étourdir les anguilles afin de les prendre à la
main. Le mot désigne
ce genre
de pêche.
Sac
s. m.
bande de toile
que
l’on
passe en
bandoulière
pour
tirer le filet.
Salabre s.. m.
sorte de truble qui sert à prendre le poisson
dans les bourdigues. Catalan salabre; sorte de filet à manche
soutenu
par
des cordes
sur
le fond de la
mer.
Sardinal
s. m.
bateau à quille ponté de S à 14
m. de long
pouvant affronter la haute
mer;
filet
pour
la pêche à la sardine.
Sardo
s.
f. sardine.
Sardoun
s. m. sorte de lisière qui borde le filet appelé tramal.
Elle est constituée
par
des mailles en gros
fil.
Sars
s. m. sargue.
Il existe plusieurs poissons du
genre sargus.
La forme habituelle est sarg,
du latin
sargus, grec sargos.
Saucanèlo
s. m.
daurade de petite dimension. Diminutif de
sauqueno,
même sens.
Saucle
s. m.
cercles de bois qui forment la charpente de la
manche d’un filet et qui la maintiennent ouverte. Du latin
drculum, cercle, celcle, ceucle, saucle.
Saupo
s. m. saupe,
poisson (Box salpa). Du greco-latin salpa,
merluche.
Saiurèl
s. m. saurel, poissiom (caranx trachurus). Catalan
sorell. Diminutif saurelhou (Leucate).
Sautado s. f. La pêche à la saatado
se
pratique
avec
le filet
appelé batudo. A l’aide de
roseaux on
maintient le filet
en
surface
pour
éviter
que
les poissons passent
par
dessus
en
sautant.
Sec
s. m.
écueil; endroit où le fond affleure
presque
à la
surface de la
mer.
Segound
s. m.
celui qui
occupe
le second
rang
après le
patron dans l’équipage d’un bateau de pêche.
Senou
s. m.
petit pont placé à l’arrière du
bateau
formant
une sorte de chambre dans laquelle
on
place les vivres. Vieux
Fr. sinail, du latin cenaculum.
Sépio
s.
f. seiche, céphalopode (sepiola vulgaris). Du latin
eepia. Diminutif sepiau, sepiounet.
Sinhal
s. m. sorte de petite bouée de liège destinée à
marquer
l’emplacement d’une manche de filet.
Siure
s. m.
liège. Du latin suber.
Solièros
s.
f. pl. pêche
aux
«batudos» qui
se
pratique
sur
la
plage (en plajo). On pêche la sole et la roussette. Dérivé probable de solo, sole.
Solo
s.
f. sole, poisson (solea vulgaris). Du latin vulgaire
sola
pour
le cl. solea. Le mot fr. est emprunté
au
provençal.
Sourro
s.
f. sable, lest. Du latin saburra. Catalan et espagnol
sorra.
Talaboucal
planche étroite qui est fixée
sur
les amodiés
et qui ‘fait le
tour du bateau
comme une
siorte de main-courante.
Tartano s. m.
sorte de barque de pêche. De l’italien tartana
tiré, peut-être, du
prov.
tartalla oiseau de proie,
par
métaphore.
Taume
s. m.
tille, petit plancher couvrant l’avant du bateau.
Du latin tegmen, teume (prov.).
Tenilho
s.
f. tenille, coquillage bévalve «Tellina incarnata).
Sorte de rateau à dents serrées muni d’une manche qui sert à
ramasser
les coquillages
sur
les fonds sablonneux. Du grec
tellinê; catalan et languedocien tellina, télino. Tenilho est le
résultat d’une métathèse.
-Timou
s. m. timon, gouvernail.
Tiradouiro
s.
f. bande de toile
que
l’on met en
bandoulière
et dont les extrémités sont réunies
au cap par
les
orsos.
Le
cap
vient s’attacher
sur
la roudàncio qui est elle-même fixée
sur
la
corde de tirage du filet.
Tirant
s. m. sorte de filet qui sert à la pêche à la sautado
dans l’étang de Gruissan. Dérivé de tirà.
Tiro-vèni
s. m.
dispositif permettant de tirer le filet à terre
sans
avoir besoin d’un bateau. Formé des deux impératifs :
tiro, tire et vèni, viens.
Toun
s. m.
thon, poisson.
Tourtel
s. m. sorte de crabe (Pirimela Denticulata). Du latin
torta (panis), pain tordu
en
rond.
Trabac
s. m.
filet à trois manches analogue
au
trabacou (Cabanes
de Fleury).
Trabaco
s.
if. sorte defilet à trois manches dont les ailes for– ment un
cercle ouvert
par
où pénètre
une nappe
de filet appelé
paradièro.
Trabacou
s. m. filet analogue à la trabaco.
Trai
s. m.
pêche à la ligne du
maquereau. Dérivé de traire,
lancer, tirer; du latin trahere.
Traïnaire
s. m. matelot qui tire le filet à la pêche à la traîne.
Traïno
s.
f. traîne; pêche à la traîne; barque
pour
pratiquer
cette pêche de 8 à 9
m. de long. Du latin *traginare
pour
trahere.
Tragèl
s. m. sorte de bricole qui sert à traîner le filet. Dérivé
*tragere
pour
trahere.
Tramalh
s. m. synonyme
de «batudo», filet
en nappe. Du
latin tremaculum.
Tramountano
s.
f. vent du Nord. Du latin transmontana.
Trassairol
s. m.
petites cordes fixées
sur
la voile qui
servent à
en
diminuer la surface, quand il fait trop de vent.
Faire lou trassairol, prendre
un
ris. Prov. trasseiroll, lang.
tassairôu. Espagnol tercerol, catalan tercerol. Cette forme
représente
une
altération de terçairol, de *tertiariolus.
Trosso s.
f. corde qui sert à fixer l’antenne
sur
le mât. Catalan trossa, italien trozza, fr. drosse. Dérivé du latin thyrsum,
subst. verbal de troussa, trollsser.
Trastejado
s.
f. pêche qui
se
pratique
en mer avec
la fouïne
dans les endroits à fleur d’eau ou
secs.
Dérivé de trastejà, tracasser,
tâtonner.
Tustà
v. a.
dans l’expression tustà lous peissouniès signifier
sonder, interroger les poissonniers
au
sujet des prix du poisson.
Au
propre
frapper. Du latin *tusitare, du participe passé
tusus de tundere.
Vaco
s.
if. torpille, poisson.
Vairat s. m. maquereau. (Scomber auratus). Du latin variatus.
Vairadèl s. m.
petit
maquereau.
Velo
s.
f. voile.
Vent d’Espanho
s. m. vent du Sud.
Vergèl
s. m. verveux.
Du latin *verticellum.
Vergol s. m. verveux.
v. a.
appâter
avec
des
vers;
appâter. Fréquentatif
tiré de
verm, ver.
Vermejado
s.
f. pêche à la fouïne pendant laquelle
on
appâte
le poisson
avec
des sardines.
Vougaire s. m. rameur
d’un bateau de pêche à la traîne. De
vougà, naviguer.

Bibiographie: Louis Allibert.
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